Je suis rentrée. Et c'était simplement trop bon.

Du sable. Des rires. Des gâteaux au chocolat fourrés. Le Sacré-Coeur. Les bouts de ficelle à 10€. Le métro. Somnambulisme. Des envies. Débrayage. Vogue et Marlboro. Le bus de 3/4 d'heure. Forbidden. Des crevettes frites au riz et Subway tant qu'on y est. La peau brûlée. Leur sourire. La foule. Quatre mains tendues. Sa présence. Nohonon. L'aquarium. Nono. La gare de Lyon. Les coups de fil de 19-20h. Les Kinder. L'eau fraîche. Les lunettes de soleil. Junku. Le sac de voyage trop lourd. Le Hard Rock Café. La nuque raide. Et Placebo à fond les ballons depuis trois jours.

Sinon je regarde Un mariage de rêve uniquement parce qu'il y a Ben Barnes dedans (WEAK!). Et j'ai fini par troquer LM.C contre un nouveau fond d'écran d'Hizumi (WEAK²). On ne se refait pas, je crois.

C'est ce que j'aime le plus dans les voyages.
Les préparatifs foireux. L'espèce d'adrénaline quand le tgv ralentit sa course. L'excitation de gamine 'Ooh, la capitale, c'est beau, c'est bondé, le métro est crade et bardé de rats, les clodos, les filles de joie, le moindre sandwitch hors de prix, mais PARIS putain!'.
Et surtout, cinq jours avec lui. Cinq jours à bouffer macdo sur macdo (Saimal!), à se paumer dieu sait où, à prendre des photos débiles, et à sourire pour un rien.

Je n'ai même plus hâte d'y être. Tout ira beaucoup trop vite, comme toujours. Attendre me suffit amplement.

...That's life."

Oui parce que je suis violemment retombée dans l'engouement Child Prey (En étais-je jamais sortie?), notamment depuis que je soupçonne la version album et la version clip d'être un peu différentes - après tout, il en est de même pour Obscure - la version clip d'Obscure, c'est d'ailleurs Apollon en culotte de velours en passant - oui bon bref n'est-ce pas -, toujours est-il que je trouve Child Prey d'autant plus attractif depuis que j'entends beaucoup mieux la batterie. Probable que je nage en plein délire auditif - et t'as pensé que tes baffles ont une sonorité différente de celle de ton casque audio, morue? - mais laissez-moi rêver. Toujours est-il que ça fait du bien par où ça passe, voilà.

Je suis à moitié en train de me taper une autocrise parce que je suis infoutue de me refaire copain-copain avec mon uku rose comme il se doit, c'est un peu la totale loose.
Et strictement rien à voir mais je n'arrive pas à avancer avec Anne Rice, je veux dire, elle écrit bien, c'est assez fluide et on échappe aux éternels clichés kikoulol je suis un vampire so glam, je suis tellement choupi-d4rk-kawaii que la nunuche que tu es ne résistera pas à mon regard d'ébène et à mes lèvres brûlantes, ce qui fait ÉNORMÉMENT de bien à ma rétine, néanmoins un je-ne-sais-quoi m'empêche d'avancer à la vitesse que je souhaite. (Probablement que si j'avais commencé par le tome I comme tout le monde je n'en serais pas là non plus. Tss.)

YOU BASTARD.

So here we are.

Des lumières plein les yeux, les tympans asphyxiés par le trop-plein de bwjvhfyhargage ambiant, du vent dans les cheveux, un petit coup au cœur (tout est relatif), costard-chemise-bonjour-tout-le-monde pour remplacer les jolis yeux bleus, pas de poulpe mais toujours les éternelles semelles compensées, plus d'hardteck mais du reggae à la place. Ahouibonbendaccord. Deux gorgées de coca tiède, un regard persistant et une nana qui se trémousse en soutien-gorge au son d'ocean drive, un créneau foutu en l'air, "On commence à se peler sérieusement les miches", remonte ton pantalon discretos meuf, ça fait une heure et demi là, je passe plus au Castillet, ça fait cinq fois dans la soirée, "J'aime bien la morue qui nous mate du haut de son mètre cinquante avec le cul cambré. - Normal." Bonjour camarades. Bonjour tout le monde.